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Carnets de route Italie-Suisse


Parjalucine- Posté le19 août 2007

Un "warm up" à Riva del Garda, faut pas connaître pour hésiter une seconde à faire les 2000 Km. Le top du top des plans d'eau pour le dériveur. Imaginer un immense couloir entre deux chaines de montagne, carrément à pic coté ouest, la végétation d'Italie des bons coins : cyprès, cèdres. La ville a le charme des villages sauvegardés, monuments anciens, petites ruelles et petites places, petit port avec vieille forteresse. Bon, c'est un peu un nid à touristes, mais c'est plutôt la fin de saison. Faut croire que ce n'est pas non plus la période favorable pour les français, seulement deux y compris les Baines ! Bon,c'estquoi ce site, y a plus d'place !

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Bon, j'me réponds pour continuer, on demandera à Fred un cadre pour les bavards. En plus j'ai des photos à envoyer, ça va déborder du cadre.
Bon, alors, le top du top du top à Riva, c'est encore le vent. Il donnerai des complexes à la SNCF. Jusqu'à 11 heures, il n'y a qu'un petit courant d'air qui descend la montagne vers le sud. Mais pendant ce temps-là, la plaine du Pô, commence à chauffer (j'aimerai avoir la chance d'avoir une plaine comme ça du coté de chez moi). Et quand ça chauffe, la pleine du Pô, ça chauffe ! Ya p't-être le Kalahari qui fait mieux. (tourner la page)

Et derrière, la grosse montage en calcaire commence aussi à bouillir (y a même des bulles dans le calcaire), ce qui fait qu'à midi, le tigoulet de la cocotte minute commence à chuchoter, on part sur l'eau par un gentil force deux, histoire de s'échauffer (c'est un warm-up). Mais ça continue de chauffer partout, le Tigoulet siffle de plus belle. On est à quinze noeuds. A treize heure, heure du départ, le Tigoulet tourne à donf, la plaine est sous pression, la montagne commence à fumer sérieusement, l'air chaud déborde par tous les cols sur l'air polaire de la Suisse et de l'Autriche, et nous, on a un vent de 15-25 noeuds à 29° sur une eau à 26°. Le top, je vous dis !

Venons aux résultats de la première journée. Je pense qu'on est pas encore habitué à la chaleur. 24 ème après deux manches, sur 54 Fireball. Mais il y a tout le gratin anglais. Et on a une autre excuse, les départs à l'Italienne. Là, faut être fort au poker : tout au bluff. Je suis pas habitué. C'est un défi entre le comité (stabilisé au moteur par 300 mêtres de fond), et les concurrents qui apparemment sont au courant (même si il y en n'a pas). Pour les uns: jusqu'où je suis cap de dépasser la ligne ? Pour le comité : jusqu'où le moteur est capable de se "déstabiliser" ! Demain, je pars à la bouée qui elle est mouillée fixe !

Salut à vous,
On n'a pas pu vous accompagner à cause du national 420 jeunes auquel participe Rémy à Brest, mais air à 29° et eau à 26°, il doit vous envier et nous aussi...

Merci en tous cas pour ce carnet de route, continuez à nous tenir au courant des exploits de Jalucine à Riva et au pré-mondial.

A+
Gaby

25 noeuds tous les aprés midi ! , tu dois être de la joie Philippe, enfin un championnat de médium !!
Bruno

"Un vent de 15-25 noeuds à 29° sur une eau à 26°..."

Salut Philippe, profitez-en bien, la semaine prochaine à Silvaplana faudra enlever 14-24 noeuds de vent, et pis enlever aussi 25° dans l'air, et pis encore 15° dans l'eau...

Dans mes vieux souvenirs de FD... (Marina Cup tous les début juillet) on partait à fonds en faisant courir un peu. Le premier arrivé au ras de la falaise virait en tête à chaque fois ou presque. Il fallait tenir la cadence au largue... avec des trajectoires un peu originales. Les autres près étaient des bords obligatoires et ainsi de suite jusqu'au soir.
J'ai des souvenirs de Tee-shirt et casquettes dans le baston.
Ciao et bonne chance,
Franck.

Pour suivre la régate, résultats et photos sur :

http://www.fragliavelariva.com/public_new/RegataDetail.asp?RegataID=138

Mee et Wagstaff ont réussi à claquer les deux premières manches ! Et pourtant y'a du beau linge derrière : Andy Smith, DJ Edwards, Chips Howarth, Estaugh, Wade...

Pour répondre à Bruno, Mr le champion de France, mes hommages à Mme la championne, les 25 noeuds, comme le confirme Frank, c'est dans la piste "Ho-Chi-Minh", c'est à dire un couloir de deux cent mètres qui longe la falaise ouest, mais tu peux choisir le couloir à 18 noeuds au centre droit, ou le couloir à 14 noeuds entre les deux ou aller carrément à gauche où ça dépasse rarement 12 noeuds. Tu choisis ce que tu veux, c'est-y pas beau ça, hein ! Même parcours, chaque équipage choisit sa force de vent préférée. Ce qui a changé, c'est le parcours, beaucoup plus centré sur le lac. Ce qui fait qu'on atteint la piste Ho-chi-minh juste pour virer et faire le bord du cadre, ce qui paye quand même mais ce n'est plus la procession des bateaux le long de la falaise avec virements multiples, le folkore local y perd. En plus, ce sont des parcours trapèze, il n'y a plus d'orgie de largue, ou très ponctuellement.
Bon, ceci dit, quand j'ai parlé de SNCF hier, j'ai un peu exagéré (quoique, je suis souvent resté en gare après des correspondances ratées). Aujourd'hui, la perfide Autriche impériale par vengeance nous a renvoyé de l'air polaire direct de leurs montages enneigées. Vent à 19°, dur. Heureusement, l'eau était encore chaude. Mais vent de lac globalement nord mais rebondissant sur les montagnes. On a eu de tout, jusqu'à 50° de variations par grandes vagues, ou petites, 10-15 noeuds en moyenne avec quelques rares pointes à 20, mais mollissant sur la troisième manche en régime fouasseux, ou fouassique, je ne sais plus comment on dit.
Fort heureusement, on commence à comprendre comment doit marcher notre nouveau jeu de voile, et cela devient intéressant, même quand l'équipier n'est pas au trapèze.
En plus, contrairement à hier où on s'est fait enterrer aux deux départs, là, on a pris trois superbes départs à la bouée, dont le premier babord amure avec deux britishs devant le reste de la flotte.
Alors vitesse et bons départs, on aurait dû cartonner si on n'avait pas à chaque fois manqué la bascule qui compte et fait repasser 25 bateaux dans les premiers près. Après, on a tendance à remonter, surtout au près, mais personne ne se traine franchement ici.
Après cinq manches, 10 anglais en tête. MEE-WAGSTAFF dominent (1-1-8-1-2). Les grands noms qui suivent semblent rien y pouvoir changer. On verra au mondial.

Ces anglais sont trop forts, ils ont même imposé leur climat, pluie toute la journée. Par contre, pas de vent établi, donc on restera sur cinq manches (bonnes quand même) et on regrettera une 3ème voire une 4ème manche qui auraient été possibles dimanche dans les "bonnes" conditions. Faudra revenir un été moins pourri que celui-là. Mais cela devrait s'arranger dans les prochains jours. Par contre, la Majola (le vent thermique de Silvaplana) risque d'être atténuée si la chaleur reste modérée. Donc : conditions de lac suisse. Les Foussiers, raccrochez les blouses d'urgence, grosse opportunité d'être champions du Monde !

oh bah non, Phillippe, tu ne voudrais pas qu'on s'enquiquine à naviguer avec les potes et accessoirement à faire la fête alors qu'on s'éclate comme des malades au boulot !! Vil fourbe, tu n'as pas honte de retourner le couteau dans la plaie ! 5 manches sur l'ensemble du championnat, on croirait une bonne journée à Dielette !!
Bruno Dominique

Les Fouassiers à Silvaplana !

Salut Philippe,
Tu navigues avec qui?
Bonne chance pour la suite des festivitées.

Un peu pénibles, ces anglais, de monopoliser les 10 premières places du classement. Même les Green s'y mettent en finissant 2ème de la dernière manche!!

Signé: le club des supporters bretons

P.S. je suis d'accord avec vous les Fouass, on a bien raison de rester s'éclater à son boulot plutôt que d'être obligé d'aller faire les marioles sur des engins flottants où on est même pas bien assis.

C'était comment les 24h ? Vous avez navigué ?

Salut Fred,
Je vais te répondre par MP, pour ne pas pourrir les Carnets de route de Philippe avec nos aventures estivales mais néanmoins pluvieues en 420.

Jour de transit, bien agréable coté italien par beau temps retrouvé, en longeant les dolomites, les quelques km de route sur le territoire autrichien nous ont permis de faire la connaissance d'une adorable petite blonde très svelte avec un visage enchanteur, qui restait plantée debout au bord de la route et nous avait fait un signe très encourageant de la main. Malheureusement, elle parlait un language absolument indéchiffrable. Quelques mots d'anglais émergèrent : "ligths", "car", "fifteen euros". ça sentait l'arnaque. D'ailleurs, son espèce de képi détonnait sur le personnage, et la guérite derrière aussi. On a tenté de faire mine au début de rien comprendre au moldoslovaque, mais elle insistait bètement et il a fallu essayer de négocier. "But, we never seen any information about that. Or we cannot understand the linguage. We are coming from Italia and go only fifteen kilometers on the Ostereich road, in midday. The next time, i'll put on all the lights of my car. Only fifteen kilometers. That's right. Thank-you.
- Fifteen euros, la chienne (qui a rajouté "autri" ?) était plus borné d'un régiment de CRS. Pas près de revenir en Autriche. Il a fallu les allonger pour éviter l'incident diplomatique.

On continue de monter pour enfin voir Silvaplana et son lac mythique. 1800 mêtres d'altitude, 7° à 19 heures, vent et pluie glaciale. ça promet !

Bonne nouvelle, Martin va me relayer, plus d'info et peut-être quelques bouchons sur le web. Donc aujourd'hui, début des prémondiales avec trois manches. Le lac n'est pas très grand et on les torche en moins de 35 mn. Surtout avec un vent en moyenne de 15 noeuds mais c'est clairement un plan d'eau intérieur quant aux variations tant en force qu'en direction. Je regrette pas d'avoir remis la tire arrière intégrale et la combi du même nom. Conditions type entrainement à la Rochelle fin janvier. Il y a de bonnes risées jusqu'à 25 noeuds et pas mal de molles surtout quand on s'approche de la marque au vent, ce qui oblige à pas mal tripatouiller les réglages. Quant à comprendre pourquoi, à certains endroits, le vent semble sortir de la montagne, je n'ai pas d'explication raisonnable.
Les résultats ne sont pas très significatifs car la plupart des gros bras anglais ne sont pas là. Les Moser ont gagné facilement la première manche et un équipage italien inconnu les deux autres, tout aussi facilement. Paolo Brescia et Dario Pagliani sortent d'une PO en 49er et on l'air de sacrés clients. Mais c'est Frédéric Duvoisin (le petit frère des autres), avec Laurent Grob, qui mène le général par régularité. Les suisses semblent assez à l'aise, les tchéques également, et il se pourrait que ce championnat sont plus disputé que l'on aurait pu l'imaginer.
Quant à nous, après une première manche d'expérimentation des bords du facteur, on fait 4 et 7 avec une très bonne vitesse et une marge de progression sur le plan tactique et manoeuvre. Je reste inquiet du déroulement du Mondial avec 95 Fireballs, alors qu'avec 44 bateaux en régate aujourd'hui, la concentration sur l'eau était déjà non négligeable. On verra bien.

http://www.swiss-sailing.ch/fireball/worlds/results/results_week.htm ce site vous donnera les classements.

Manches 4-5-6 des prémondiales. La Mayola est là. 15 noeuds max, terminant à 6-10. Nos départs lors des deux premières manches sont bons et on arrive dans les 5 aux bouées au vent. Par contre, les largues et les passages de bouée furent laborieux. Les paquets de bateaux qui se loffent jusqu'à attaquer la montagne, j'ai pas encore trouvé la parade. Et si on essaie de rester sous le vent en route directe, c'est le collapsus éolien garanti, vu la densité de la flotte sur des bords de largue plutôt court. Les vents arrière sont plus intéressants.
La tactique est originale. Il y a aussi un fonctionnement en couloirs de vent. Un de chaque coté du lac et un au milieu. Celui de droite (au près) marche 6 mn toutes les 9 mn, celui de gauche 10 mn toutes les 22 minutes, celui du milieu 4 mn toutes les 10 mn. Quand un couloir fonctionne, il fait osciller le vent de son coté. Et si on n'a pas de chrono suisse à 4 cadrants, he bien on est complètement paumé.
Duvoisin est bien en tête mais il a pris une gamelle en 6ème manche, comme quoi même les habitués s'y retrouve pas toujours. Julien et Ludovic ont fait une belle place de 10 dans cette manche. Et nous 20, 17 et 28, ça stagne.
Il a gelé cette nuit, mais le grand soleil a fait monter la température diurne à un royal 16°.

Manches 7 et 8, la Mayola est moins là. Place aux spécialistes du petit temps. Les tchéques impressionnent. Les Moser assurent. Ils ont gardé de beaux restes de leur gloire passée. Frédéric Duvoisin s'effondre et se retrouve 4 ème. Les français rament dans le milieu. Julien et Ludovic tirent mieux leur épingle du jeu des risées éparses. Nous , nos premiers près ont été plus que difficiles. A 50 fire sur un plan d'eau pas trop large, trouver du vent frais quand il y en a pas beaucoup pour tout le monde, ça tourne à la gageure. On a bien dû virer 30 fois dans les premiers près, et pas toujours dans les meilleurs moments par rapport au vent. Par contre, nos portants ont été bien meilleurs qu'hier et nous sommes arrivés à remonter une vingtaine de places dans ces manches. Pour un résultat à peu près comparable à Vendredi, c'est plutôt meilleur pour le moral.
Maintenant, place à la jauge, en espérant éviter les soucis des bricolages de dernière minute.

Jour de jauge, pas de gros problème, sauf que de nombreux bateaux ont un rocker trop plat à l'arrière. Il parait qu'à force de les "stocker" sur leur remorque avec un ber arrière de remorque, la coque finit par se déformer. Ils ne sévissent pas mais conseillent de garder le bateau l'hiver avec un support à l'avant et un au tableau arrière pour revenir à un rocker normal.
Martin et Thomas finissent par régler leurs problèmes de voiles.
Sinon, aujourd'hui le vent général était travers à la vallée. Des darts qui finissaient leurs régates (en alternance avec nos manches les jours précédents) n'ont pu courrir tellement le vent était variable dans le temps et dans l'espace (à deux cents mêtres près il pouvait être à 180°). ça va être un championnat de petit temps. Allo - allo - les Fouassier - ça sonne toujours occupé !

MARRE DU PETIT TEMPS, dés que je hisse la grand-voile, le vent se met à descendre. La Baule, Maubuisson, Dielette, Riva, Silvaplana, tous ces lieux à la forte probabilité aéro-dynamique donnent qu'une petite partie de leurs possibilités. Quatre manches dont trois raccourcies pour deux groupes, car, heureusement, ils ont fait des "poules" pour que l'on puissent régater à 95 sur ce lac.
Aller au fin fond de la suisse pour se retrouver presque à chaque bouée avec les djeuns, on aurait pu faire ça entre Orléans et Nantes. Ce ne sont pas les petits plans d'eau tordus qui manquent. Dans la première manche, notre couloir de vent nous a laissé tomber à 500 mêtres du but, 12 places de perdues.
Mais c'est dur pour presque tout le monde. Becky Priest qui a fait 2ème à notre national à Biscarosse, et fait des places de 1 et 2 dans le petit temps aussi aux prémondiales la semaine dernière, se fait une manche de 40. Tout est possible.

mercredi 29, lever de bonne heure, pour une première manche à 11h, heureusement on part dans le deuxième groupe. Une dépression nous envoie un vent à peu près dans l'axe du lac et ça va sauver le championnat. 6 à plus de 20 noeuds par moment (25 pour le comité mais on est à 1800 mêtres, l'air pèse moins lourd.
Martin et Thomas s'en sortent très bien. Philippe et Gaby sont dans la bonne moyenne de leur groupe. Dans l'autre groupe, Julien et Ludo sont un peu à la peine, Romain et Remy trouvent le vent un peu fort pour leur poids, et nous, on est plutôt content de la 3ème manche où on n'a cessé de remonter à toutes les allures pour terminer 6 après un départ moyen sous règle noire. Par contre, la 4ème manche a été galère, avec une poulie de rappel de tangon décrochée qui obligeait à le remonter à la main avant chaque virement de bord, puis la pantoire métallique (alu) arrière d'écoute de foc qui a décidé de plier et de pencher de 45 ° vers l'avant. J'étais obligé en fin de virement de faire passer la poulie winch d'un bord à l'autre parce que l'anneau n'était plus du tout horizontal. Et pour couronner le tout, j'ai manqué de peu la bouée au vent par les dévents d'un groupe de bateaux, et en abattant en grand pour empanner et passer la bouée, je n'ai pas vu un anglais babord amure masqué par le foc que j'ai abordé plein vent arrière, empannage lancé. Résultat : une boite à lettre et deux abandons (dont le notre devant le jury). La 6ème place et la 23è d'aujourd'hui nous permettaient de passer tout juste dans le gold groupe. Eh bien faudra s'amuser avec les seconds couteaux.

aujourd'hui, premières manches des deux flottes, ou plutôt, la première manche de chaque flotte. Vent nord-est glacé 15 noeuds à la mise à l'eau, mais ça va pas durer. Il repassera bien par 15 noeuds régulièrement, mais c'est la seule régularité qu'on pourra lui trouver. Disons qu'il oscillait entre 2 et 35 noeuds et en direction de quelque chose comme 120°. Donc très belles manches pour le rond gold, viriles et sportives, conditions qui sélectionnent les équipages à bons reflexes. Belles manches au pluriel car la ligne d'arrivée de la première étant très proches des bouées au vent et de dégagement, le comité l'a installée après le passage des derniers, et, malgré leur célérité légendaire, ils n'ont pas pu l'établir avant l'arrivée des premiers. Annulation, et on recommence. Même topo, 2 à 35 noeuds, 120°, vent moyen venant perpendiculaire à la falaise sur la fin du près (comment la montagne accouche de vents pareils, elle bouffe des haricots suisses ?). J'ai jamais eu à régler les écoutes autant depuis un siècle. Quant aux portants, c'était proche de l'hystérie. On a même cabané à l'empannage du vent arrière. Dix places de perdues alors qu'on étaient à peu près 10ème. Mauvaise tactique, j'aurais du empanner bien avant. Résultats : 20ème, les djeun's 27, Julien et Ludovic 9ème des silver, Philippe et Gaby 13 et Romain et Rémy 19. Le vent avait diminué à 18 noeuds max.
Bons fromages à l'arrivée et bière à volonté (les anglais encore devant).

C'est marrant, tous ces gens qui ne sont pas joueurs. Le vent est instable, c'est le jeu. Il est fort, faible, oscillant ou tout à la fois. Faut faire avec. Evidemment, quand on est venu pour gagner le mondial et qu'on prend trois refus de 60° dans le nez à la suite, c'est désappointant. Sinon on vire tous les vingt mêtres et on rigole. Cette seule manche du samedi, 2 à 6 noeuds de vent, on s'est fait coincer au cul du bateau comité par trois fire enchevêtrés qui sont restés 30 secondes scotchés après le départ, sans dégager le passage. Donc départ dernier, bord de secours à droite, ça tourne à gauche, pas d'bol, mais on lutte ferme bord à bord pour le gain de l'avant dernière place avec les Moser, champions du monde en titre et pas mauvais dans le petit temps. Deuxième près, on tire à gauche, ça tourne à droite, re pas d'bol. Vent arrière, coup d'bol : une risée arrive et nous ramène au contact. Dernier près, milieu gauche, on vire trente mille fois, et on se refait 15 places, marrant.
Le vent resté nord n'était ni plus ni moins établi que depuis 10 heures du matin. Seulement les informations météo permettait de penser qu'il allait s'nverser, d'où l'attente du comité jusqu'à la dernière minute. Quand il n'y a pas eu beaucoup de manches, je pense qu'il vaut mieux lancer un départ quite à annuler plutôt que d'attendre une hypothétique stabilisation pour une manche "parfaite". L'image que je retiendrai du mercredi, c'est les tchèques jouant à la pétanque dans la tente de jauge en attendant que la pluie cesse.
Pas marrant pour le groupe Silver qui n'aura fait qu'une manche. Pas d'bol d'avoir eu la Maloya qu'une journée sur les dix jours passés là alors que Silvaplana est l'un des lieux les plus fiables en été pour avoir du vent correct. Mais c'est le risque et c'est pas la première fois que celà arrive dans nos régates.
Si donc sur l'eau, on a vu des météos plus adaptées, il faut faire honneur à l'extrème qualité et au bon esprit de l'organisation mise en place par les Suisses. Tout était prévu au niveau infrastructure, tente immense, vestiaire chauffé, informatique, internet, wifi, remise des prix tous les jours avec loterie et plusieurs centaines de cadeaux sponsorisés significatifs : accastillage, vêtements, montres, jumelles, etc.. bières aux arrivées ainsi que barres céréales ou dégustation de fromages locaux, des repas organisés pratiquement tous les soirs, dont un en altitude après téléphérique. Activités et excursions, en particulier le train des montagnes le jour de repos, très impressionnant.
Les Suisses ont placé très haut la barre dans l'organisation d'un mondial. Les autres devront maintenant tenter de faire aussi bien.

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